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Patrouille de la Maya

  • kyrilwittouck
  • 21 janv. 2022
  • 3 min de lecture


Le grand jour est arrivé !


On se lève à 4h du matin pour prendre notre petit-déjeuner et se préparer tranquillement sans rien oublier. On retrouve Christophe à 5h à Lens et c'est parti mon kiki ! Direction St Martin où à lieu le départ de la course.

On se demande si on s'est pas trompé de jour ou d'endroit car il n'y a personne. On est quasi les premiers arrivés. Bon OK, il est 5h40 et les premiers départ sont à 7h30...

Bref, cela nous laisse le temps de prendre un café et de s'alléger avant la course à cause du café...et du stress peut être.


A 8h, on se joint au groupe et nous nous agglutinons sur la ligne de départ (1430m).

Au coup de feu, c'est parti !

Skis sur le sac, on marche peinard quelques centaines de mètres avant de poser les skis sur la neige et de les chausser.

A cause de l'effet de groupe, on part un peu rapidement et Val à le palpitant qui turbine à max et l'estomac qui se tord. Bref, ça va pas trop. On ralentit la cadence le temps que tout revienne à la normale.


Le début se fait dans les bois. Très chouette passage où plus ou moins (voire tous) tous les concurrents nous dépasseront. Rien à caler, on est pas là pour gagner.


Sorti des bois, on entame une courte montée jusqu'au premier ravitaillement (2390m) qui arrive à point nommé après déjà 1000m de dénivelé avalé en 2h pile. Biscuits et thés nous redonne un petit coup de boost même si nous n'en avons pas encore besoin. Mais ça fait du bien.

Encore un un petit bout à monter avant le col de Lovégno, 2695m. On "avalera" les 300m de dénivelé en 38 minutes.


On "skie" les peaux sous les skis et les bottines ouvertes une légère descente. Pas si simple que ça !

Une fois en bas, c'est reparti pour une longue montée jusqu'au sommet des Becs de Bosson.

Le pic semble bien loin et haut et ne veut surtout pas se rapprocher de nous.

On y arrivera tant bien que mal à atteindre son arrête bien exposée au vent qui soufflait plutôt fort ce jour là. Le gros de l'ascension se fait en peaux mais à moment, il faut déchausser et porter les skis sur le dos.


Becs de Bosson

On atteint le sommet des Becs de Bosson, 3143m, après 3h50 de course et 1700m de montée.


Je me fait la réflexion que pour le PDG, je ne prendrai pas mes skis 90mm qui font +/-4 kg mais des petites frites bien légères et surtout pas trop longues. En effet, mes skis frottent dans la neige lors des portage et font sentir leur poids sur mes pauvres petites épaules.


Pas le temps de niaiser ou de se poser, on descend et rejoignons le second ravitaillement. Là, les biscuits et le thé sont plus que bienvenus. Hop, le tout englouti, on est reparti !

Courte descente (où j'ai failli perdre une de mes peaux que j'avais glissée dans la veste)qui nous mène au second portage. Celui-là, est bien raide et les marches hautes mais bien faites. Un des organisateurs aide Val à mettre ses skis sur son sac. Trop sympa.

Allez, dernier gros effort et c'est quasi fini !


Le col atteint, on enlève les peaux pour la dernière fois et on "skie" comme on peut, c'est-à-dire sans aucun style, la longue descente qui nous ramène au village. Suite au passage des coureurs c'est un léger champ de bosse puis de longs chemins qui zigzaguent.

Les derniers cent mètres se font sur la route comme au début.


Après 5h45 de course, nous franchissons la ligne d'arrivée sous les encouragements et les applaudissements !


Quelle joie ! Quel bonheur ! Pure course !


Bravo l'équipe




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