Vélo dans les Vosges
- kyrilwittouck
- 21 janv. 2022
- 3 min de lecture

Vendredi 21 juillet - Noble Belgique, ô jambes chéries
Nous profitons de l’anniversaire de notre bonne petite Belgique pour passer un long week-end dans les Vosges.
On se lève de bonne heure mais pas encore tout à fait prêt mentalement à affronter ce qui nous attends: 84 km et 1600m de dénivelé positif.
Un bel itinéraire en boucle qui part de Gérardmer, passe par le col de la Schlucht, le Hohneck, le Markstein et la Bresse.
En guise de petit-dèj, on prend quelques bar céréales et enfourchons nos vélos. Ce sera ma première sortie sur mon tout nouveau Scott Speedster CX 10 disc. Et surtout, la première fois que je roule avec des clips.
Le top départ est donné à 9h. On se lance à fond, heureux et prêt à en découdre avec le relief vosgiens. On va vite ravaler notre fierté quand notre vitesse ascensionnelle flirtera avec les 6-10 km/h dans la montée du col de la Schlucht. Une heure et demie plus tard et 600m de dénivelé, on en vient enfin à bout… C’était clairement bien plus dur qu’on ne le pensait mais on y est arrivé.
On continue sur la route des crêtes qui est juste canon !
Puis la descente... 14 kilomètres de descente avec une pointe à 68km/h. On se rend compte que descendre c’est pas si reposant et que c’est quand même un peu stressant.
Rebelote, col du Bramont et ses 400m de dénivelé positif. Il nous faudra 45 minutes pour atteindre le sommet. A ce moment là, mes cuisses sont en feu. J’ai jamais eu aussi mal aux muscles mais pas le temps de niaiser, ça fait baisser la moyenne. On repart sur la Bresse.
Dernier col, Grosse Pierre. Ses 300m de dénivelé nous prendrons 35 minutes. Arrivé en haut, on est cuit mais il nous reste encore 12km à parcourir. C’est parti mon kiki ! On sent déjà l’odeur du repas de midi.
Arrivé en bas, on vois qu’il nous reste une petite montée pour atteindre Gérardmer. Elle mettra nos nerfs à l’épreuve.
14h30, arrivée à Gérardmer. On aura mis 5h05 pour boucler le tour. Fier mais crevant la dalle, on se rue sur un restaurant et engloutissons notre repas. Repus et physiquement mort, on commande un taxi pour aller chercher la voiture qui se trouve à la station de ski de la Mauselaine car impossible qu’on y aille en vélo...
De retour dans notre airbnb, on s’effondre dans nos lits.
Disrance: 84km
Dénivelé positif: 1537 m
Temps total: 5h05
Temps déplacement: 4h11
Vitess moyenne déplacement: 20,2 km/h
L’itinéraire
Samedi 22 juillet - Le repos du guerrier
On se lève tranquillement et allons prendre un café/petit-déj dans le centre. On se renseigne sur les activités à faire et allons au bol d’air car nous envisageons de faire le fantasticable. Trop de monde…
Du coup, on va faire de la luge d’été au col de la Schlucht. Et c’est juste trop bien. On se marre comme des baleines. On fera 4 descentes là où les gosses se lassent après deux !
Le ventre criant famine, on se dirige vers une auberge situé sur la route des crêtes. On en choisi une au hasard. Mais quel bon choix.
Je ne vais pas relater notre déjeuner mais tout ce qu’on peut dire, c’est que le tenancier a clairement bafoué les lois contre le racisme et les discours de haine. Bref, un très bon déjeuner mais haut en couleurs (façon de parler).
Le reste de la journée est plutôt tranquille. Nous nous reposons à l’appartement. Le soir, on va se mettre un petit bowling où Adelin brillera autant que dans les cols…
Dimanche 23 juillet - Les cuisses contre-attaquent
Reposé ou presque, on attaque notre deuxième boucle de 51km. On plie bagage et allons rejoindre le début de l’itinéraire près de Corcieux.
J’allume le GPS, et c’est parti.
Premier coup de pédale et on sent tous que nos jambes sont lourdes, salement lourdes. Sûrement dû à la première sortie mais je pense que la mirabelle, l’alcool de pin et les bières d’hier n’ont pas aidé non plus à la récupération.
Après 15 km, on se rend compte que le GPS nous fait faire une boucle foireuse autour du point de départ. On rebrousse chemin et on commence enfin notre tour.
Cet itinéraire est plus “campagnard” et moins “alpin” que le précédent mais tout aussi sympa. Même si on ne passe pas par de grands cols, le trajet n’est pas moins difficile et l’effort soutenu. Les difficultés résident dans le col de Noirmont (200m) et les 10 derniers kilomètres qui nous ont bien tués les jambes.
On mettra un peu moins de 4h pour faire le tour. Arrivé à la voiture, on est cuit de chez cuit. On embarque le tout et direction maison.
Disrance: 66 km
Dénivelé positif: 1009 m
Temps total: 3h43
Temps déplacement: 3h04
Vitess moyenne déplacement: 21,6 km/h
L’itinéraire
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